La CHAPELLE de La VERRERIE

Une Chapelle hors du commun, un symbole fort pour les amis des verriers du pays de Fougères...

Lien entre la Chapelle et la communauté verrière :

La verrerie de la Hellonière, également connue sous le nom de verrerie de Fougères, fut fondée en 1646.

Elle a joué un rôle économique crucial dans la région, employant jusqu'à 400 ouvriers au début du XXe siècle.
L'activité de la verrerie a eu un impact significatif sur le développement de Laignelet, avec la construction d'une cité ouvrière par le patron de l'établissement.

L'histoire de la chapelle Sainte Thérèse située au 126 avenur de la Verrerie de Laignelet est intimement liée à celle de la verrerie elle-même.

Bien que les informations spécifiques sur la construction et l'histoire détaillée de la chapelle soient limitées, il est clair qu'elle faisait partie intégrante de la communauté créée autour de la verrerie.
L'accroissement de la population de la commune, directement lié à l'activité de la verrerie à mené à la construction d'une nouvelle église entre 1887 et 1890 en remplacement de l'ancienne église romane qui était devenue trop petite. Il est donc logique de penser que la chapelle ait elle aussi évoluée en concordance avec la population.

    Patrimoine et mémoire :
        La présence de la chapelle Sainte Thérèse témoigne de l'importance de la dimension sociale et communautaire de la verrerie de Laignelet.
        Elle constitue un élément du patrimoine local, rappelant l'histoire industrielle et humaine de cette région.

        Les informations concernant la date de construction précise de la chapelle de la verrerie sont plus difficile à obtenir. Cependant il est fait mention que celle-ci a été édifiée dans les années 1920. Elle est une des structures qui restent après la fermeture de la verrerie le 3 mars 1934.
        Il est logique de supposer que la chapelle Sainte Thérèse a été érigée pour répondre aux besoins spirituels de la communauté ouvrière de la verrerie.
        La présence de cette chapelle, proche des logements et ateliers de la verrerie, indique le rôle social et communautaire que la verrerie a joué.

En résumé, tandis que la construction de la nouvelle église de Laignelet à la fin du XIXe siècle est bien documentée en raison de son lien avec l'expansion de la population due à la verrerie, les détails précis sur la construction de la chapelle Sainte Thérèse de la verrerie sont plus rares, mais la situe dans les années 1920.

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Une page se tournera prochainement pour la chapelle de la Verrerie, un lieu insolite de Fougères

Atelier d'artiste et d'artisan, la chapelle de la Verrerie sera bientôt libérée par son propriétaire, Philippe André. Quel avenir pour ce lieu insolite de la ville de Fougères ?

« Je me donne deux ans avant de libérer la chapelle ».

Deux ans c’est long et c’est court.

Surtout lorsqu’on veut quitter un site comme celui de la chapelle de la Verrerie, qu’on occupe et où on travaille depuis vingt-cinq ans. Et pas dans n’importe quel type d’activité : la sculpture sur pierre.

Philippe André vient donc de déclencher un compte à rebours.

L’artiste-artisan s’apprête à cesser définitivement son activité. « J’aurai 75 ans l’année prochaine » confesse-t-il. Avec l’air de s’excuser, lui qui façonne encore quasi quotidiennement les sculptures de pierre qui ont fait sa renommée. Une fin de carrière progressive, qui rimera cependant avec déménagement de son atelier.

Atelier, centre de formation et d’expo

Philippe André a débuté son activité de sculpteur dans le Pays de Fougères en 1984, à Monthault puis à Fougères.

Il a racheté la chapelle à l’évêché en 1999. Le bâtiment seul tout d’abord, puis quelques années plus tard à un autre propriétaire la parcelle située devant, en bordure de rue. Un espace vite devenu musée à ciel ouvert car l’artiste y entreposait de nombreuses pièces, achevées ou en cours…

Voir revivre la chapelle avait ravi de nombreux Fougerais qui l’associaient évidemment à la verrerie de Fougères. Cette entreprise avait été créée à la fin du XIXe siècle, en Laignelet à l’époque. « Un vrai petit village où les ouvriers vivaient sur place, où on trouvait les ateliers, la maison du directeur, la chapelle… » situe Philippe André.

Cette chapelle de granit et de quarzite a traversé le temps sans souffrir. De ces 250 m2 au sol sur trois niveaux Philippe André a fait un atelier où il travaillait à ses propres oeuvres, mais où il accueillait aussi de nombreux stagiaires : « j’ai été agréé centre de formation pendant trente quatre ans, de Monthault à Fougères », sourit-il.

Un rêve d’architecte

Autre fierté : avoir fait de la chapelle un lieu d’animation culturelle. Il est vrai que le lieu s’y prête particulièrement : lumineux, spacieux, plein de cachet avec sa hauteur sous toiture de 12 m (16 m avec le sous sol), sa charpente apparente, ses pierres jointoyées, sa verrière en ogive, ses anciennes balustrades de bois…

J’ai accueilli beaucoup d’expos, des marchés de Noël pendant dix ans, des Journées des métiers d’art…En 2022 nous avons accueilli des centaines de visiteurs, pendant un mois, avec des amis artistes.

Philippe André.

Promis, juré : en 2025, avant de quitter les lieux, il montera un nouvel événement culturel.

Cela permettra aussi de faire du ménage par le vide, dans une caverne d’Ali Baba où se côtoient sculptures, outils, matériels divers, vestiges de la verrerie…